Histoire du Judo

Le souhait de JIGORO KANO, son fondateur, était de populariser une méthode visant à mieux utiliser ses ressources physiques et mentales en prenant comme point de départ l'enseignement des koryu (anciennes écoles traditionnelles), Tenshin Shinyo Ryu et Kito Ryu, qu'il avait pratiqué durant 6 années. La légende dit que pour établir les principes du judo, il s'inspira du spectacle d'arbres couverts de neige, lors d'un hiver rigoureux, en remarquant que les branches du cerisier réagissaient différemment des roseaux.

Sous le poids de la neige abondante, les branches de cerisiers, dures, cassaient alors que les roseaux, plus souples pliaient et se débarrassaient de « l'agresseur » avec souplesse. La voie de la souplesse était née.

Sport pour tous par excellence.

3eme sport Français avec ses 540 000 licenciés et 5500 clubs - c’est un sport de duel, de combat et préhension sur le corps de l’autre.

Il se pratique sur un espace limité (dojo) et l’objectif est de projeter l’adversaire sur le dos ou de l’immobiliser au sol.

Adapté à toutes les tranches d’âge, la pratique du judo permet aux enfants de s’exprimer pleinement dans un complexe ludique.

Historique.

JIGORO KANO (1860-1938), fondateur du judo, conserve trois techniques principales du jujitsu
- projection (NAGE WAZA)
- contrôle (KATAME WAZA)
- coups frappés (ATEMI WAZA)

Il met au point une nouvelle famille afin de pouvoir poursuivre ses objectifs éducatifs : les techniques de brise chute (UKEMI) et sa pratique s’effectue en judogi sur des tatamis de paille de riz dans un dojo.

Les victoires de ses élèves lui permettent de divulguer, dans tous le Japon, son art au travers de sa méthode d’enseignement: Le GOKYO.

Quelques dates.

1939 : Première ceinture noire en France (J. COTTREAU).

1972 : Premier jeux Olympique de Munich.

1975 : Premier champion du monde français (J L ROUGE).

1977 : Création de sept catégories de poids et la compétition est ouverte aux féminines.

1980 : Première championne du monde ( J.TRIADOU) et 2 champions olympiques (REY et PARISI).

Rappel, Etiquette, Tenue et Salut.

- Etiquette (respect et courtoisie)

L’un des premier principe du judo est la courtoisie et le contrôle de soi, avant, pendant le combat.

Rester digne, c’est manifesté son harmonie intérieure.

La pratique d’un art martial est entourée d’un rite, symbole de l’esprit supportant la technique. En faire abstraction ou le précipiter est une grave erreur qui prouve la méconnaissance de L’art véritable et empêche, à terme d’en atteindre le plus haut sommets.

Le respect de la tradition se mesure d’abord à la présentation du judoka lorsqu’il foule les tatamis.

Un dojo ne peut être assimilé à n’importe quelle salle de sport. Manquer de tenue est la marque du mépris pour les autres, mais aussi pour soi-même. L’art du judo commence par la maîtrise des petites choses, les plus signifiantes en apparence.

Rien d’important ne peut être commencé sans que vous gardiez cela présent à l’esprit. Et le temps vous le prouvera toujours davantage.

- Tenue

Pour pratiquer cet art, il est nécessaire de revêtir un « JUDOGI » communément appelé KIMONO.

Il doit être propre et en parfait état . Il faut prendre le temps de nouer correctement sa ceinture qui doit être maintenue sur le ventre par un noeud plat.

- Salut

On dit souvent que le judo commence et finit par le salut. La manière de saluer est le premier reflet du judoka. Cela fait partie de la « VOIE ».

Le salut doit exprimer la dignité, la courtoisie, la force interne de ceux qui vont s’affronter.